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De la mer Noire à Vienne

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Croisière sur le Danube
Depuis la découverte de ce type de voyage, petit hôtel flottant permettant l’absence de changement d’habitat tout en voyant défiler les berges des pays visités, j’explore selon mes moyens les différents fleuves de ce monde alliant découvertes et grand confort : Mékong(Vietnam, Cambodge), Irrawaddy (Birmanie), Yang-Tse (Chine), Zambèze (Namibie, Botswana, Zimbabwé), Duro (Portugal).

Concernant cette chronique, le Danube sera notre fil conducteur. Partis de la Roumanie sur les bords de la mer Noire, nous avons ensuite longé la Bulgarie, la Serbie, la Croatie, la Hongrie, la Slovaquie et l’Autriche.

Je serai contrainte de choisir les sites les plus marquants pour ne pas allonger démesurément cette chronique. 

  • LA ROUMANIE 

Arrivés à Bucarest, la sortie de la capitale de la Roumanie est laborieuse car ici aussi les embouteillages s’imposent. 
Les paysages ruraux sont ponctués par l’apparition des premières églises orthodoxes. 1h30 plus tard, nous arrivons à Oltenita, lieu de l’embarquement.

Une déception. La journée du lendemain, qui devait nous permettre de découvrir la faune du Delta du Danube n’aura pas lieu : la frontière avec l’Ukraine n’est pas sans risque. La Russie ayant attaqué quelques jours auparavant un des ports ukrainiens devant lequel nous devions passer, elle sera remplacée par la visite d’une ville balnéaire, située sur les bords de la mer Noire, Constanta.

  • Constanta 

Cette petite ville balnéaire nous ramène au début du siècle dernier, un casino blanc comme un sucre surplombe une mer qui n’est pas noire pas plus que le Danube n’est bleu. Des diverses versions de l’origine du nom, je retiendrai celle-ci : la Turquie donne des noms de couleurs aux points cardinaux, le nord, se voyant attribuer la couleur noire, position de cette mer par rapport à la Turquie.

Un musée retrace le passé de la ville et ses figures emblématiques dont le très célèbre Vlad l’emballeur, alias Dracula auquel on pense dès que la région des Carpates est évoquée. 

  • Bucarest

Capitale de la Roumanie, Bucarest est une ville aérée, marquée par des influences diverses dont françaises, avec des immeubles haussmanniens et communistes ; le premier bâtiment de ce type, le Palais du Parlement, spectaculaire à la dimension de l’ambition de son initiateur, Ceausescu, occupe une partie de l’horizon. Dans son prolongement, une large voie entrecoupée de fontaines est inspirée de nos Champs-Élysées. C’est écrasant, mégalomaniaque, mais l’échelle est fascinante.

Une visite de l’écomusée de la ville nous donne un bel aperçu de l’architecture campagnarde et des traditions paysannes roumaines. Le premier contact avec une église en bois, aux superbes peintures est saisissant, témoin de l’âme de ce pays.

Durant nos visites, le bateau continue sa course, nous le rejoignons à Giurgiu et voguons jusqu’à Roussé, l’un des plus grands ports de Bulgarie tout en longeant la Roumanie que nous ne quitterons qu’au niveau des Portes de Fer.

  • LA BULGARIE 

Notre premier contact avec la Bulgarie est la visite du monastère de Bassarbovski toujours en activité, classé monument archéologique depuis 1978. Quelques marches taillées dans une pierre glissante incrustée de minuscules fossiles marins et nous parvenons dans une série de salles creusées dans la falaise, beauté dans le dépouillement et la simplicité.

Un pope nous attend dans la boutique du site : Ne pas oublier si on est amateur d'acheter icônes ou extraits de rose et de lavande sous diverses formes dont la Bulgarie est spécialiste. 

Nous serons privés de Sofia la capitale située trop loin des lieux d’embarquement.

La suite, au prochain épisode !