Croisière sur le Danube
Épisode 2

À la fin du premier épisode que vous pouvez relire juste ici, nous quittions Élisabeth aux portes de Sofia, en Bulgarie. Voici la suite de son incroyable périple en croisière sur le Danube.

• Passage des portes de fer

Cette partie de la croisière est spectaculaire, nous longeons la Roumanie et la Bulgarie en direction de la Serbie dans un défilé entre les Carpates et les Balkans. De notre bateau nous ne perdons rien de ces murs montagneux qui peuvent atteindre jusqu’à 400 mètres et apercevons quelques sites saillants : la « Tabula Traiana » une immense plaque en marbre qui rappelle la route de l’empereur Trajan, et l’immense portrait de son ennemi Décebal taillé dans la pierre situé à proximité d’un petit monastère surplombant le Danube. 

Notre navigation nous amène en Serbie et nous accostons à Belgrade. 

LA SERBIE 

• Belgrade, la ville blanche 

Aux confluences des cultures ottomanes, autrichiennes et slaves, je retiendrai de cette ville la magnifique Église de Saint-Sava du XXe siècle dotée d'une imposante architecture d'inspiration byzantine et d'une haute coupole centrale. 

Le reste de la ville est constituée de demeures du XIXe siècle, d’immeubles art nouveau et d’espaces verts dont le parc Kalemegdan. 

• Novi Sad 

Avant de reprendre la navigation, une mention particulière pour le monastère de krusedol niché au cœur de la campagne serbe dont l’intérieur fusionne les styles byzantins et baroques.

Retour au bateau et navigation vers Mohacs (Hongrie).

LA HONGRIE 

• La Puszta 

Nous sommes acheminés au cœur de la grande plaine hongroise, la puszta, aujourd’hui réserve naturelle, dans un site pour touristes certes, mais pas sans intérêt.

Le spectacle équestre est talentueux, la balade en char à banc secoue dans la bonne humeur, la dégustation de spécialités hongroises dont le fameux paprika dont nous découvrons la culture et le traitement, agréable.

Futur cap  : Budapest !

• Budapest 

Superbe ville située entre les collines de Buda et les plaines de Pest. 

Si vous avez la chance de visiter cette ville, ne passez pas à côté des bains Gellert d’une beauté surprenante et d’un autre temps ! 

Et s’il vous reste du temps, ne pas hésiter à déguster une pâtisserie dans le plus vieux café de la ville, le café Gerbeaud et de flâner dans le marché couvert où se côtoient alimentation, souvenirs divers : broderies, objets en céramiques, peintures sur bois…

Avant dernière étape de cette croisière, Bratislava (Slovaquie)

LA SLOVAQUIE

• Bratislava 

Sitôt débarqués nous effectuons une visite du château emblématique de Bratislava qui se dresse sur un colline d’où on a un point de vue sur le fleuve. Nous découvrirons ensuite la vieille ville médiévale faite de vivantes petites rues sinueuses, de places et de fontaines. 

Dernière étape : Vienne 

L’AUTRICHE

• Vienne

Destination, le château de Schönbrunn, centre prestigieux de la cour du XVIIIe siècle où vivaient Marie-Thérèse d’Autriche, son mari très aimé le roi François 1er et leurs enfants dont l’infortunée Marie-Antoinette qui y passa son enfance. Le souvenir de l’impératrice Élisabeth (Sissi) est présent également dans plusieurs pièces. 

Ce château ocre est impressionnant et ses jardins de toute beauté. Lié à la double monarchie austro-hongroise, l’esprit des Habsbourg flotte dans les pièces à l’ameublement raffiné.

Le tour du célèbre boulevard le « ring » n’a pas répondu à l’idée que je me faisais de la ville : l’atmosphère m’a paru un peu triste, un peu froide malgré les exceptionnels monuments du XIXe siècle que nous voyons défiler. Peut-être l’effet du temps maussade et du sentiment de la fin du voyage. Une journée à Vienne est de toute façon trop courte pour en profiter pleinement.

Un beau et joyeux concert au cœur de Vienne clôt ce voyage passionnant.

Quel que soit le pays visité, une constante, la propreté et le sentiment de sécurité sont omniprésents.

Le croisiériste fut CroisiEurope, avec lequel je suis partie lors de la navigation sur le Mékong, l’Irrawaddy, le Zambèze. La prestation sur le Danube a été correcte mais inférieure à celle dont nous avons bénéficié sur les petits bateaux en bois exotique ne dépassant pas une douzaine de cabines.

L’autre croisiériste avec lequel je suis partie en Chine (Yang-Tse) et au Portugal (Duro), Rivages du Monde, un peu plus cher, offre d’excellents services.

Le rêve quoiqu’il en soit est toujours au rendez-vous.

J’espère vous avoir donné l’envie de découvrir ces contrées passionnantes qui donneront lieu à d’autres chroniques.